Quand Eurociné décide de produire sa propre version de Ces Garçons qui venaient du Brésil, cela donne forcément une bande éminemment folklorique et incurablement ringardissime. Sur un scénario censément écrit par Jesus FRANCO (qui devait réaliser la chose mais se fit porter pâle), le redoutable Andrea BIANCHI bricole, avec les moyens de par-dessus bord, un naufrage celluloïdique assez hallucinant, où ne manque aucune des choses à ne pas faire -- et où l'on peut même apprécier quelques bourdes inédites. A cet égard, L'Ange de la mort s'impose comme un sérieux concurrent du Lac des morts-vivants au titre du plus cornichonesque produit jamais financé par la célèbre firme des Champs-Elysées, infatigable pourvoyeuse de bidules consternants.
Parmi les acteurs-maison, le choix d'Howard VERNON s'imposait pour personnifier le Docteur Mengele, incarnation suprême de l'horreur nazie, coulant une retraite studieuse dans un Brésil économiquement relocalisé sur la côte hispanique. Aussi peu dupe que possible de la valeur de l'entreprise, le cher Howard peaufine une performance en parfaite adéquation avec la gaudriole ambiante : catatonique et négligée, traversée de courtes flambées de cabotinage bon enfant. L'ensemble du casting est superbement décadent : la crème d'Eurociné (Antonio MAYANS, Jack TAYLOR, Dora DOLL) côtoie une nouvelle recrue de choc en la personne de Christopher MITCHUM, impavide sous-guest-star au dynamisme lémurien, tandis que le grand Fernando REY, dont la présence relève de la prise d'otage, fait une poignée d'apparitions en qualité d'émule de Simon WIESENTAHL -- ou du Ezra Lieberman de Ces Garçons...
Parmi les acteurs-maison, le choix d'Howard VERNON s'imposait pour personnifier le Docteur Mengele, incarnation suprême de l'horreur nazie, coulant une retraite studieuse dans un Brésil économiquement relocalisé sur la côte hispanique. Aussi peu dupe que possible de la valeur de l'entreprise, le cher Howard peaufine une performance en parfaite adéquation avec la gaudriole ambiante : catatonique et négligée, traversée de courtes flambées de cabotinage bon enfant. L'ensemble du casting est superbement décadent : la crème d'Eurociné (Antonio MAYANS, Jack TAYLOR, Dora DOLL) côtoie une nouvelle recrue de choc en la personne de Christopher MITCHUM, impavide sous-guest-star au dynamisme lémurien, tandis que le grand Fernando REY, dont la présence relève de la prise d'otage, fait une poignée d'apparitions en qualité d'émule de Simon WIESENTAHL -- ou du Ezra Lieberman de Ces Garçons...
Pics d'hilarité :
La photo d'Hitler et de Mengele, grossier montage d'un portrait du führer et d'une vieille photo d'Howard VERNON :
Le résultat des expériences du docteur fou (croisement d'homme et de singe -- un grand classique qui foire à tous les coups) :
Le documentaire télévisé sur les camps de concentration (gros plan sur un bouquin dont on tourne les pages) :
La mort de la fiancée du héros (à l'issue d'une longue course en moto, elle s'avise qu'elle a été touchée par une balle, et expire sur une musique guillerette) :
Hadopiser ici, en VHSRip.
Pragmatisme politique :