C'est quand même affreux de constater combien les VHS peuvent morfler au niveau du son, au cours des années. Mauvaise surprise en ripant
The Return de
Greydon CLARK, mais maintenant que la chose est faite, je ne vais pas laisser le fichier dormir dans mes tiroirs virtuels...
Pour autant, je n'ai pas le courage d'en faire la critique. J'abandonne ce soin à ma nièce, Nini SOCQUETTES, 12 ans, qui me tanne depuis des mois pour que je la laisse s'exprimer sur ce blog, comme
je le fis jadis ailleurs... Bonne lecture, et bon mauvais film...
THE RETURN de Greydon CLARK
par Nini SOCQUETTES
Le film commence 25 ans plus tôt.
Je
veux dire, il commence 25 ans avant ce qui se passe après.
Il
commence donc par l'arrivée d'extraterrestres qui survolent la
terre et font peur à trois gens : deux gosses et un mineur. Pas un
mineur de moins de 18 ans (sans quoi, j'aurais écrit 3 gosses), mais un
type qui travaille dans des cavités souterraines.
25 ans s'écoulent sous
les ponts.
Les deux gosses se sont transformés en
Jan-Michael VINCENT et
Cybill SHEPHERD. Le premier est
shérif en second de la petite ville jadis survolée par les
extraterrestres. Dans cette ville, des vaches sont mystérieusement
victimes d'immondes charcutages, ce qui fait que Jan-Michael VINCENT est très occupé
à élucider l'affaire. Cybill SHEPHERD est devenue une
spécialiste en phénomènes astronomiques, et elle vient enquêter
dans le patelin où les vaches sont brutalisées. Le mineur est
toujours mineur, mais il travaille aussi pour les extraterrestres, à qui
il fournit les morceaux des vaches qu'il assassine (oui, vous avez saisi : c'est lui le coupable, mais faut pas le dire, sinon ça
devient un spoiler). Il occit les vaches au moyen d'une espèce
de mini-sabre laser, du genre qu'on voyait dans
La Guerre des étoiles, mais en plus petit et moins coûteux.
C'est à peu près tout ce que j'ai
compris au film, et c'est probablement tout ce qu'il y a à
comprendre.
Le reste est remarquablement impigeable, même pour les
scénaristes, m'est avis.
A un moment donné, le mineur (qui est joué
par un
acteur d'une prodigieuse ingratitude faciale – même que je
l'ai vu dans
Ghost et
Vol au-dessus d'un nid de coucou) essaie
d'expliquer ce qui se passe à Cybill SHEPHERD, mais il s'y prend tellement mal qu'il a
pas l'air non plus d'entraver ce qu'il baragouine (faut dire que des bars à gouines, il doit pas en fréquenter beaucoup, avec sa sale gueule). Il balance des
bouts de vaches et d'êtres humains dans une espèce de gros vortex
qui est dans sa mine, et on suppose que ça doit faire
plaisir aux extraterrestres, mais on sait pas pourquoi – pour tout dire, on s'en tamponne un peu la coquillette.
Le plus
étonnant dans le film, c'est les grands acteurs qui jouent dedans.
Martin LANDAU,
Neville BRAND,
Raymond BURR, etc... On se demande ce qu'ils foutent là,
et je crois qu'eux aussi, ils doivent se poser la question dans les
grandes largeurs.
Peut-être qu'ils ont été pris en otage, ou bien
que Greydon CLARK les a fait chanter ? Ou alors, ils avaient des fins
de mois sacrément difficiles à arrondir.
Malgré tout, ils font ce
qu'ils peuvent, surtout Martin LANDAU et Neville BRAND, qui se
donnent beaucoup de mal à prouver qu'ils peuvent énormément... Et on sent bien qu'ils
peuvent des tonnes... ils peuvent à n'en plus pouvoir...
Sinon,
Cybill SHEPHERD est bien mignonne. Elle me rendrait presque lesbienne, si je ne l'étais pas déjà. Mais elle joue comme un pied.
Jan-Michael VINCENT, lui, joue comme un ongle d'orteil.
L'un dans l'autre, c'est un film
marrant à regarder, mais d'un œil. C'est pourquoi je le conseille aux borgnes.
Hadopiser
ici, en VHSRip et V.F.