jeudi 3 octobre 2013

THE RETURN (Greydon CLARK, 1980)




C'est quand même affreux de constater combien les VHS peuvent morfler au niveau du son, au cours des années. Mauvaise surprise en ripant The Return de Greydon CLARK, mais maintenant que la chose est faite, je ne vais pas laisser le fichier dormir dans mes tiroirs virtuels...
Pour autant, je n'ai pas le courage d'en faire la critique. J'abandonne ce soin à ma nièce, Nini SOCQUETTES, 12 ans, qui me tanne depuis des mois pour que je la laisse s'exprimer sur ce blog, comme je le fis jadis ailleurs... Bonne lecture, et bon mauvais film...



THE RETURN de Greydon CLARK
par Nini SOCQUETTES

Le film commence 25 ans plus tôt.
Je veux dire, il commence 25 ans avant ce qui se passe après.
Il commence donc par l'arrivée d'extraterrestres qui survolent la terre et font peur à trois gens : deux gosses et un mineur. Pas un mineur de moins de 18 ans (sans quoi, j'aurais écrit 3 gosses), mais un type qui travaille dans des cavités souterraines.
25 ans s'écoulent sous les ponts.
Les deux gosses se sont transformés en Jan-Michael VINCENT et Cybill SHEPHERD. Le premier est shérif en second de la petite ville jadis survolée par les extraterrestres. Dans cette ville, des vaches sont mystérieusement victimes d'immondes charcutages, ce qui fait que Jan-Michael VINCENT est très occupé à élucider l'affaire. Cybill SHEPHERD est devenue une spécialiste en phénomènes astronomiques, et elle vient enquêter dans le patelin où les vaches sont brutalisées. Le mineur est toujours mineur, mais il travaille aussi pour les extraterrestres, à qui il fournit les morceaux des vaches qu'il assassine (oui, vous avez saisi : c'est lui le coupable, mais faut pas le dire, sinon ça devient un spoiler). Il occit les vaches au moyen d'une espèce de mini-sabre laser, du genre qu'on voyait dans La Guerre des étoiles, mais en plus petit et moins coûteux.


C'est à peu près tout ce que j'ai compris au film, et c'est probablement tout ce qu'il y a à comprendre.
Le reste est remarquablement impigeable, même pour les scénaristes, m'est avis.
A un moment donné, le mineur (qui est joué par un acteur d'une prodigieuse ingratitude faciale – même que je l'ai vu dans Ghost et Vol au-dessus d'un nid de coucou) essaie d'expliquer ce qui se passe à Cybill SHEPHERD, mais il s'y prend tellement mal qu'il a pas l'air non plus d'entraver ce qu'il baragouine (faut dire que des bars à gouines, il doit pas en fréquenter beaucoup, avec sa sale gueule). Il balance des bouts de vaches et d'êtres humains dans une espèce de gros vortex qui est dans sa mine, et on suppose que ça doit faire plaisir aux extraterrestres, mais on sait pas pourquoi – pour tout dire, on s'en tamponne un peu la coquillette.


Le plus étonnant dans le film, c'est les grands acteurs qui jouent dedans. Martin LANDAU, Neville BRAND, Raymond BURR, etc... On se demande ce qu'ils foutent là, et je crois qu'eux aussi, ils doivent se poser la question dans les grandes largeurs.
Peut-être qu'ils ont été pris en otage, ou bien que Greydon CLARK les a fait chanter ? Ou alors, ils avaient des fins de mois sacrément difficiles à arrondir.
Malgré tout, ils font ce qu'ils peuvent, surtout Martin LANDAU et Neville BRAND, qui se donnent beaucoup de mal à prouver qu'ils peuvent énormément... Et on sent bien qu'ils peuvent des tonnes... ils peuvent à n'en plus pouvoir...
Sinon, Cybill SHEPHERD est bien mignonne. Elle me rendrait presque lesbienne, si je ne l'étais pas déjà. Mais elle joue comme un pied.
Jan-Michael VINCENT, lui, joue comme un ongle d'orteil.
L'un dans l'autre, c'est un film marrant à regarder, mais d'un œil. C'est pourquoi je le conseille aux borgnes.

Hadopiser ici, en VHSRip et V.F.

1 commentaire:

  1. Ce film m'a plu car il possède sa propre ambiance, je m'y sentais bien et je ne le trouve pas mauvais malgré son scénario invraisemblable.
    Merci bbjane !

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