lundi 31 octobre 2011

CONTES DE PERRAULT (Vinyles > MP3)



Pour célébrer Halloween, fête des trouilles enfantines, je vous propose un petit retour aux sources de l'épouvante avec cette compilation de 45 tours de contes de Charles PERRAULT. Numérisation artisanale, avec craquements d'usage pour le côté "soirée au coin de l'âtre"...

LES FÉES
Raconté par Christiane MINAZZOLI
et la Compagnie du tourne-conte





LE PETIT POUCET
Raconté par Christiane MINAZZOLI
et la Compagnie du tourne-conte






Christiane Minazzoli

LE PETIT CHAPERON ROUGE
Raconté par Pauline CARTON






Pauline Carton

BARBE BLEUE
Raconté par Daniel IVERNEL





Daniel IVERNEL

Charles PERRAULT

PISTES :
01. Les Fées - 1
02. Les Fées - 2
03. Le Petit Poucet - 1
04. Le Petit Poucet - 2
05. Le Petit Chaperon Rouge - 1
06. Le Petit Chaperon Rouge - 2
07. Barbe Bleue - 1
08. Barbe Bleue - 2

Hadopiser ICI.

dimanche 30 octobre 2011

LES CROCS DE SATAN + THE HORROR STAR

Les articles concernant ces deux films sont à découvrir sur mon blog FEARS FOR QUEERS.
ATTENTION ! La copie de THE HORROR STAR est un VHSRip de très faible qualité, en V.O. sous-titrée ; au cas où l'un d'entre vous possèderait une version française et voudrait tenter un repack, je vous propose également le DVDRip du Zone 1 en version originale,
sans sous-titres, mais avec une bonne qualité d'image (même si la photo du film est originalement très sombre...)

DERNIÈRE MINUTE : The Guest Masked Anonyme m'informe dans les commentaires qu'il
a réalisé un repack DVD de THE HORROR STAR, et il a la gentillesse de nous fournir le lien et
le mot de passe ! Allez-y lire !... Et merci GMA !...

HEUREUX HALLOWEEN A TOU(TE)S !

LES CROCS DE SATAN (Cry of the Banshee, Gordon HESSLER, 1970)

Fiche Imdb










DVDRip, V.O.S.T. : Hadopiser ici.



THE HORROR STAR / FRIGHTMARE (Norman Thaddeus VANE, 1983)

Fiche Imdb








V.O.S.T. (VHSRip) : piètre qualité : Hadopiser ici.
V.O. (DVDRIp) : Hadopiser ici.


mardi 18 octobre 2011

STRANGER ON THE THIRD FLOOR (Boris INGSTER, 1940)




Un chauffeur de taxi injustement accusé de meurtre ; un témoin qui culpabilise de sa déposition au procès et qui devient, à son tour, le premier suspect d'un nouvel assassinat ; un étrange petit homme porteur d'une écharpe blanche rôdant dans les parages du crime avec un air apeuré : Stranger on the Third Floor opère la transition entre le cinéma fantastique de l'Age d'Or et le Film Noir, dont il est considéré comme le premier spécimen par nombre de spécialistes.
La photographie expressionniste et maniérée de Nick MUSURACA instaure une atmosphère oppressante, renforcée par la présence inquiétante et le jeu très gestuel de Peter LORRE (qui souligne la référence des auteurs au cinéma allemand). Eternelle victime, Elisha COOK est le condamné à mort que John McGUIRE et sa fiancée vont s'efforcer d'innocenter.
Ce petit classique au scénario un peu léger (surtout dans sa conclusion), mise avant tout sur une atmosphère cauchemardesque et sur la beauté plastique de ses plans (le directeur artistique Van Nest Polglase aura un rôle décisif l'année suivante dans l'élaboration de Citizen Kane).
Bien que crédité en tête de casting, LORRE n'est présent que dans quelques scènes, mais ses apparitions sont particulièrement frappantes, et son personnage essentiel à l'intrigue.
Sur bien des points, le film annonce les mélodrames fantastico-psychologiques dont Val LEWTON allait bientôt faire sa spécialité au sein de la même R.K.O.






Bon, ben cette fois, vous l'aurez constaté, je ne m'attarde pas...
Beaucoup d'occupations extérieures à mes activités bloguesques me requièrent actuellement. Il me faut lever le pied pendant un moment, mais je vous retrouve à coup sûr pour Halloween avec un post de circonstance...
Amitiés, et à bientôt...







Hadopiser ici (nouveau lien), en TVRip et V.O.S.T.


mercredi 12 octobre 2011

SCHIZO (Pete WALKER, 1976)






Après s'être imposé au début des années 70 comme l'un des cinéastes les plus originaux du cinéma de genre anglais, alignant les pépites avec une aisance insolente (Flagellations ; Frightmare et Le Confessionnal / Mortelles confessions), Pete WALKER, comme beaucoup de ses collègues, eut quelque peine à négocier la fin de cette décade prodigieuse. Son univers éminemment personnel, intimiste et brassant une poignée de thèmes obsessionnels (conflits générationnels, pourrissement de la cellule familiale, fascination pour les meurtriers du troisième âge, et positionnement réactionnaire sous des dehors faussement subversifs), ne s'inscrivait dans aucun des deux grands courants "fantastiques" qui allaient définir les années 80 : le slasher mécaniste à base de tueurs compulsifs et bourrins, et les blockbusters enluminés et tout public de l'écurie SPIELBERG.



Schizo témoigne de cette baisse de tonus et d'une inspiration devenue erratique suite à des concessions malvenues aux poncifs du psycho-killer. WALKER devait redresser la barre avec son film suivant, The Comeback, qui, pour être inégal, marque un retour à une thématique typiquement "walkerienne" : meurtriers aux cheveux blancs, et critique sous-jacente (et retardataire) de la rock culture. Durant les années 80, WALKER ne devait réaliser qu'un seul film, House of the Long Shadows, hommage enflammé à l'épouvante gothique et à ses interprètes, qui se paie le luxe de réunir Vincent PRICE, Peter CUSHING, Christopher LEE, John CARRADINE... et Sheila KEITH, actrice-fétiche et découverte de WALKER, qui en fit la comédienne la plus emblématique du genre depuis Barbara STEELE -- mais dans un tout autre registre que celui de l'interprète du Masque du démon.



L'une des premières faiblesses de Schizo tient précisément à l'absence de KEITH à son générique. Tout comme le cinéma de John WATERS ne fut plus jamais le même après le décès de DIVINE, un film de WALKER perd une bonne part de sa saveur et de son caractère sans la participation de celle qu'un critique britannique qualifia de "Boris KARLOFF en jupon". Malgré la complicité de son scénariste de prédilection David McGILLIVRAY (dont on ne soulignera jamais assez l'importance dans le cinéma de WALKER et dans le "bis" anglais en général), le cinéaste peine à nous intéresser à l'histoire de cette jeune femme hantée par le souvenir du meurtre de sa mère, et harcelée par l'assassin présumé, récemment libéré de prison.
A cette intrigue bateau (qui annonce Cauchemars à Daytona Beach, le déferlement gore en moins), WALKER et McGILLIVRAY mêlent un soupçon de parapsychologie (la séance de spiritisme bidouillée qui débouche sur une véritable manifestation surnaturelle -- voir l'extrait en fin de post), quelques laborieuses références à HITCHCOCK (la scène de la douche ; le meurtre dans la fête foraine), et une poignée d'effets sanglants sobres mais percutants (et totalement incrédibles sur le plan "pratique"... Ah ! le meurtre à l'aiguille à tricoter !...)
On cherche en vain, dans cette œuvre soignée mais opportuniste, quelque trace des idiosyncrasies de WALKER (à l'exception de son goût prononcé pour les hunappy ends). Sa traditionnelle critique du "jeunisme" est ici à peine amorcée, et débouche sur un propos confus, dont on peine à discerner les aboutissants ; son conservatisme roublard fait place à une adhésion assez peu convaincante à "l'air du temps" ; enfin, sa direction d'acteurs s'avère très relâchée (un comble pour un cinéaste qui sut nous révéler nombre de comédiens négligés). Le vétéran Jack WATSON, dans un rôle inquiétant riche en possibilités, se contente d'arborer un air buté ou ahuri, comme s'il ne savait quoi faire de son personnage ; Stéphanie BEACHAM, actrice limitée dont WALKER avait su tirer le meilleur parti dans Le Confessionnal, est totalement inconsistante. Seule Queenie WATTS, en femme de ménage trop fouineuse, offre une composition mémorable.
Le choix du titre constitue une autre maladresse notable (je vous laisse découvrir pourquoi...), et trahit le manque de rigueur des auteurs en la circonstance.



Pour autant, Schizo n'est pas dépourvu d'intérêt si on le compare aux slashers qui allaient déferler sur les écrans au cours des années suivantes. Réalisé avec compétence à défaut de personnalité, suffisamment nerveux dans sa seconde partie pour gagner l'attention du spectateur, et surtout très représentatif de la fin de la nouvelle vague de l'horreur anglaise, il peut être apprécié en tant que témoin de son temps, pour peu que l'on y mette assez d'indulgence et un brin de nostalgie...

Hadopiser ici, en VHSRip et V.F.

Extrait : Esprit, es-tu là ?...