dimanche 10 juillet 2011

T'ES FOU, JERRY ! (Smorgasbord, Jerry LEWIS, 1983)





Il était normal que le film ayant inspiré son nom à ce blog s'y retrouve en hadopisation.
Voici donc T'es fou, Jerry !, dernière œuvre de Jerry LEWIS à ce jour, sur laquelle je ne m'étendrai pas, puisque j'en ai déjà parlé ici.
Je me bornerai à signaler qu'un récent visionnement du DVD zone 1 m'a permis de constater, à ma plus grande stupéfaction, que la version française est amputée de huit minutes, ce qui explique le caractère abrupt de certains gags qui m'avaient toujours semblé étrangement inaboutis. Des coupes qu'aucun critique ou commentateur n'avait mentionnées à l'époque de la sortie du film en notre beau pays, pourtant réputé être le plus connaisseur et respectueux de l'œuvre de LEWIS. Encore plus étonnant : l'auteur lui-même, qui se trouvait en France lorsque T'es fou, Jerry ! y fut distribué, ne fit aucune mention de ces tripatouillages... Bizarre, bizarre... et bien fâcheux...









Hadopiser ici, en VHSRip et VF.






Non, ce n'est pas le nouvel avatar de BBJane, mais Milton BERLE en drag.

Extrait n°1 : LEWIS, maître du comique conceptuel (et de l'humour "crypto-gay"...)



Extrait n°2 : New York, New York !




4 commentaires:

  1. Merci BBJane. Un Jerry très rare, d'autant plus que c'est le dernier. En attendant "Hardly Working" peut-être.

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  2. J'ai adoré. J'aime bien Jerry Lewis à la base, parce que ma mère l'aime beaucoup (souvenirs etc.). Je ne connaissais pas ce film (et ma mère non plus)... enfin, nous ne le connaissions que de nom (comme souvent).
    Jolie surprise et plus encore. Le Jerry que l'on connait - on voudrait que certaines choses durent éternellement - et puis quelque chose de tristounet qui s'immisce (il se peut que je ne sache plus écrire correctement ce verbe), quelque chose d'évident comme un règlement de comptes. C'est comme ça que je l'ai ressenti, une sorte de défi. Dans l'autre billet, vous parlez de Baby Jane et impossible de ne pas y penser, oui ! Une lettre de Lewis. Mélancolie soudaine ou plutôt, la "joy of grief" de Keats. C'est mon ressenti et je peux me tromper.
    Ce qui est sûr, c'est que je vous remercie, encore une fois, pour le partage.

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  3. @ Fauna : Merci pour vos commentaires, toujours développés et sensibles. Je suis heureuse de voir que Jerry Lewis continue d'avoir des admirateurs en France, où l'on ne parle plus guère de lui, pourtant. Il y a en effet du défi dans ce film : celui d'un artiste souvent conspué en son pays (du moins, par la critique), abîmé par la maladie, et menacé par l'oubli. La scène finale est très révélatrice de sa désillusion. L'ensemble est paradoxalement mélancolique, comme vous le soulignez si bien, et suscite une poignante impression de testament spirituel. Je vais vérifier l'état de ma copie VHS de "Hardly Working", le film précédent de Jerry, et si elle n'est pas trop catastrophique, je la proposerai ici cet été, comme le suggère Adam Eterno... Amitiés et merci de votre fidélité...

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  4. merci pour ce film, je ne me souvenais pas d'avoir vu ce métrage bien que la capture de la tête inoubliable de jerry lorsqu'il est dans la banque me disait bien quelque chose.
    une tronche irrésistible faut l'avouer.
    billet assez poignant je dois dire ,

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